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Coalition pour la dignité des aînés

Une mission et des objectifs qui vont au-delà de la crise actuelle

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Québec, le 15 juin 2020 - 

Cinq grandes associations représentant près de 120 000 personnes aînées ont décidé d’unir leurs forces au sein de la Coalition pour la dignité des aînés afin de constituer un interlocuteur privilégié auprès du gouvernement pour les dossiers qui touchent ou qui rejoignent les préoccupations des personnes aînées québécoises, notamment en matière d’hébergement, de revenus et de santé.

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Une pandémie qui révèle des failles qui existaient depuis plusieurs années

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Au cours des dernières semaines, dans le contexte extraordinaire de lutte à la pandémie de la COVID-19, il a été abondamment question de la situation préoccupante dans les CHSLD. Cette situation ne date malheureusement pas d’hier. Elle remonte à plusieurs décennies et relève de causes multiples. Devant cette situation, le gouvernement a pris l’engagement formel de corriger le tir et d’apporter des modifications majeures dans l’offre de soins d’hébergement dans les CHSLD, publics et privés.

Ces modifications ne pourront pas se faire sans la participation active des retraités et des aînés, et c’est d’abord dans cet esprit et avec l’objectif d’assurer cette participation que l’AAR, l’AQDER, l’AQRP, l’AREQ-CSQ et le RIIRS se sont réunis.

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Une mission et des objectifs qui vont au-delà de la crise actuelle

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Toutefois, au-delà de la crise actuelle, la CDA se positionne dès maintenant, et pour les années à venir, comme un acteur incontournable et un partenaire privilégié du gouvernement. Les cinq associations représentent des retraités ayant travaillé durant plusieurs décennies au service de la population et de la société québécoises et détiennent une précieuse expertise quant aux besoins des personnes aînées.

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Dans les prochaines semaines, la Coalition élaborera des revendications communes et entreprendra des démarches auprès du gouvernement, notamment auprès de la ministre responsable des Aînés et des proches aidants et de la ministre de la Santé et des Services sociaux. La CDA s’assurera que les retraités occupent enfin le rôle qui leur revient dans l’élaboration des politiques et dans les différents chantiers qui seront entrepris dans les prochaines années!

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Réf. -  Communiqué original (ci-joint en PDF)

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À propos des associations qui forment la CDA :

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À propos de l’AAR

Née en 1998, l’Alliance des associations de retraités se veut un outil à caractère politique pouvant canaliser, pour la protection et l’amélioration des conditions de vie des retraités qu’elles représentent, la force de ses associations membres. Depuis la réorganisation du secteur municipal dans les années 2000 à 2006, avec l’adoption des projets de loi 124, 170 et 9, l’Alliance des associations de retraités regroupe uniquement les associations des secteurs public et parapublic. Elle regroupe actuellement 13130 retraités des secteurs public/parapublic.

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À propos de l’AQDER

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L’Association québécoise des directeurs et directrices d’établissement d’enseignement retraités est un organisme sans but lucratif fondé en 1976, et dont la mission est de regrouper les personnes des directions d’établissement d’enseignement retraitées afin de favoriser leur mieux-être et de prendre en compte l’évolution de leurs besoins.

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À propos de l’AQRP

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Fondée en 1968, l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic a pour mission de promouvoir et de défendre les droits et les intérêts économiques, financiers, culturels, intellectuels et sociaux des retraités de l’État et des aînés du Québec. Elle compte près de 33 000 membres.

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À propos de l’AREQ-CSQ

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Fondée en 1961, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec compte plus de 59 000 membres dans l’ensemble des régions du Québec. Elle a notamment pour mission de promouvoir et de défendre les intérêts et les droits culturels, sociaux et économiques de ses membres et des personnes aînées. L’AREQ est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

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À propos du RIIRS

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Depuis 25 ans, le Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé rassemble les infirmières, les infirmières auxiliaires, les inhalothérapeutes ainsi que les perfusionnistes cliniques retraitées. Le RIIRS est une organisation, qui rassemble plus de 10 500 membres, visant à favoriser une meilleure défense des droits et intérêts de ses membres et à fournir le soutien nécessaire à l’amélioration de leur qualité de vie en participant aux grands débats publics relatifs aux intérêts des retraités.

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Coalition pour les aînés

Coalition pour les aînés

Position de l'AQDER

Gisèle Daoust

Représentante du

CA au comité de la vigilance économique : CVÉ

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L’AQDER s’oppose à la tenue d’une commission d’enquête publique portant sur les services aux aînés. Cela serait trop long, minimum 2 ans, et ceci permettrait au gouvernement de ne pas bouger dans l’attente des conclusions.

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Recommandations :

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  • Que l’on passe à l’action avant toute commission d’enquête publique ou États généraux car le gouvernement a en main la presque totalité des solutions énoncées dans les nombreux mémoires et rapports produits depuis quelques années par différents organismes,

  • Que l’on actualise les solutions déjà connues et qu’on passe immédiatement à l’action pour améliorer le système de soins dans les CHSLD, les RPA et les soins à domicile,

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  • Que l’on injecte les sommes nécessaires pour atteindre les objectifs,

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  • Que l’on porte une attention particulière lors du recrutement des personnes désirant travailler auprès des aînés : clientèle spéciale qui demande écoute, empathie, amour, délicatesse, compréhension, patience, respect, humour, etc.

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  • Que l’on améliore les conditions de travail du personnel travaillant dans ce domaine à l’aide de ratios qui permettraient de traiter le malade comme une personne et non comme un numéro,

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  • Que l’on offre le maximum d’heures au même endroit afin de favoriser la stabilité des équipes, d’éviter que du personnel travaille dans plus d’un centre et diminuer l’anxiété des bénéficiaires qui doivent rencontrer de nouvelles personnes à chaque semaine.

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  • Que l’on crée un organisme avec le pouvoir de défendre et d’intervenir au nom des aînés qui subissent des abus ou des injustices. En vieillissant, les aînés ont moins de capacité pour se défendre seuls par crainte ou par

      manque d’énergie ou de connaissances de leurs droits,

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  • Que l’on offre des chambres individuelles avec salle de bain à chaque bénéficiaire,

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  • Que l’on préconise le maintien à domicile, via les CLSC, en y injectant les sommes d’argent et le personnel nécessaires car financièrement cela est plus avantageux et, pour le malade, cela est plus humain de rester dans son milieu de vie,

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  • Que l’on garantisse aux aînés à domicile des soins personnalisés adaptés à leur condition, des services d’aide tels que l’entretien intérieur et extérieur, les repas, les rendez-vous etc.

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  • Que l’on dégage des médecins de leurs tâches en milieu hospitalier pour les diriger vers les soins à domicile,

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  • Que l’on accorde un pouvoir de décisions avec imputabilité à chaque responsable d’établissement,

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  • Que l’on adopte une politique de la dignité des aînés qui définirait les attentes en termes de revenus minimaux, de sécurité et de bien-être des personnes âgées.

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Gisèle Daoust

Resp. Comité vigilance économique

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